Mars 2015. Je viens de vivre un grand paradoxe.

Je retrouve mon corps. Pour démarrer ce nouveau cycle, je m’emploie à nettoyer ma garde-robe de tout ce qui peut nous rattacher, mon corps et moi, à cette histoire. Je ne peux pas donner. Je peux pas jeter non plus. Ce serait comme jeter mon histoire. C’est trop violent. Je ne peux plus porter non plus, bien sûr.

Il y a la nécessité  de recréer. Pour guérir. Pour accepter. Après les mots couchés sur le papier, et ceux de l’analyse, revivre le rituel.

« Il y a de l’obsession. Des sacs de noeuds. Des rochers perçants. Transperçants. Des briques au fond de mon ventre. Je cherche le jaillissement libérateur. La liberté (du geste). La couleur. La lumière. Par grandes enjambées fulgurantes et petits pas menus, timides, sages, mesurés. Et minutieux. » Avril 2016

Chapitre 1 : Révéler.

Chapitre 2 : Libérer

Performance I. Samedi 9 juillet 2016. Montée Neyret, Lyon. 2h30 en mouvement permanent. En exploration et en expulsion du vécu de ces vêtements.

Chapitre 3 : Déposer.

Performance II. Dimanche 10 juillet 2016. Clos Saint Benoît, Lyon. 6h30 en éloge du geste minutieux. A la recherche de la paix intérieure par la suture cicatrisante.

Un premier visage de l’oeuvre a été exposée au mois d’aout 2016 dans le cadre du festival d’Art textile Détissages : www.détissages.fr

Elle a été également exposée pendant 1 mois dans l’atelier d’Anne Guibert-Lassalle (www.anne-gl.fr) à Ploumenec’h :

Chapitre 4 : Envoler.

L’oeuvre est toujours en cours d’assemblage.

Toujours en Voyage…

La suite est à venir….

Merci…

A Eva, Amandine, Sylvain, Ségolène, Jean-Jacques, ma mère et tous ceux que j’oublie pour les aides, et soutiens…

A Christian Bobin, Giuseppe Penone, Sophie Tabakov, Jean Giono, José Mauro de Vasconcelos, à qui j’ai emprunté quelques mots…